La vie monastique à Bonneval
L'objectif premier de la communauté religieuse qui vit à Bonneval
n'est pas de fabriquer du chocolat,
ni de mener une existence à l'abri au sein de cette splendide nature,
ni de "faire vivre" cette belle et ancienne abbaye, un peu comme des gardiens de musée...
Son but, c'est la vie monastique. Autrement dit:
Une recherche de Dieu en communauté
Une vie centrée sur Dieu,
grâce à la prière liturgique et personnelle,
la lectio divina ou lecture priante de l'Ecriture (ou d'auteurs
spirituels),
l'enseignement de l'abbesse,
le travail,
et la vie fraternelle.
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Une vie de célébration
De même que le travail, la prière pour tous les humains donne une ouverture
universelle à la vie des moines et des moniales (= féminin de moine).
Sept fois par jour, la communauté se rassemble pour louer le Seigneur: temps
de respiration spirituelle au milieu des activités, retour au centre, à
Dieu.
Prière en marche qui a son sommet dans l'Eucharistie quotidienne. |
Une vie de coeur à coeur avec Dieu
La liturgie communautaire se prépare et se poursuit dans une prière solitaire:
l'oraison silencieuse où l'on entre dans le cœur intérieur où le Christ demeure
par la foi,
la lectio divina où la Parole de Dieu, écoutée et ruminée, est
source de prière et école de contemplation.
Au fur et à mesure, le coeur du priant se transforme et s'ouvre
à Dieu, à ses frères, à tous les hommes. |
Une vie de solitude et de silence
...Dans un environnement propice au recueillement: le silence favorise
l'attention à Dieu et la communion fraternelle.
C'est aussi pour favoriser ce "dialogue intérieur" cher aux moines
que le monastère est situé dans un lieu retiré, entouré de forêts.
Mais la vie monastique prévoit aussi des temps et des lieux où la
parole est facilitée, où chacune peut ouvrir son coeur. |
Une vie fraternelle dans la simplicité et la joie
Un style de vie simple, un peu austère où le superflu n'a aucune part, à
l'exemple des fondateurs de Cîteaux qui recherchaient vérité et
authenticité.
Une sorte d'allergie au compliqué, à l'artificiel, au faux-semblant...
Cette simplicité se vit dans le service mutuel et crée l'unité de
l'esprit par le lien de la paix dans la communauté, école de charité. |
Une vie de travail et de service
Le travail manuel a une grande importance dans le monachisme chrétien depuis ses débuts.
Facteur d'équilibre, il procure le nécessaire à la
communauté et contribue à sa cohésion. Il lui permet de partager avec
les plus pauvres et manifeste sa solidarité avec les travailleurs.
C'est la prière des mains, qui transforme la banalité du quotidien. |
Une vie ouverte sur le monde
La moniale porte le souci de l'humanité toute entière: Elle accueille les peines
des autres pour leur faire rencontrer Dieu en elle: elle les expose à Dieu en
s'exposant à lui.
"Quand on s'occupe de Dieu, ça arrange bien les affaires des hommes...
Le moine devient réellement un frère universel, un messager de paix et
d'amour." (Jean-Paul II, 20 sept. 1980, aux abbés bénédictins et cisterciens). |
Je sais les projets que j'ai formés pour vous, dit le Seigneur,
projets de prospérité et non de malheur :
je vais vous donner un avenir et une espérance.
Vous m'invoquerez, vous viendrez, vous m'adresserez vos prières
et moi, je vous exaucerai.
Vous me rechercherez et vous me trouverez :
vous me chercherez du fond de vous-mêmes,
et je me laisserai trouver par vous.
Jérémie 29, 11-14.
La vie monastique se poursuit aussi en divers autres monastères:
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