Depuis 1878, les moniales de l'abbaye fabriquent un chocolat désormais réputé. Au fil des ans, les recettes se sont améliorées et les
machines se sont perfectionnées. Aujourd'hui une partie de la production est
automatisée.
Avoir notre propre chaîne de production nous permet de proposer un chocolat unique,
dont la composition est garantie sans conservateurs, sans arômes artificiels, sans colorants, sans graisses végétales
autres que le pur beurre de cacao.
Le chocolat est fabriqué à partir de fèves de cacao.
Nos produits ne contiennent ni conservateurs, ni colorants.
A la liqueur de cacao obtenue avec des fèves de cacao venant
de Côte d'Ivoire, on mélange du sucre, auparavant réduit en fine poudre (sucre glace).
Dans le mélangeur, on peut aussi, suivant les variétés
de chocolat, joindre du lait en poudre, du café moulu.
Pour la fabrication de la pâte au praliné, les noisettes sont mélangées au
cacao et au sucre...
La pâte obtenue au bout de 30 minutes de mélange dans le pétrin (ou mélangeur) se
déverse sur un tapis roulant jusqu'à la broyeuse. Celle-ci comme son nom l'indique broie le cacao et le sucre
grâce à ses 5 cylindres.
La pâte de cacao et sucre est ainsi portée à une finesse comprise entre 16 et 20 microns, selon
le produit désiré: chocolat noir, chocolat au lait...
A la sortie de la broyeuse,
le chocolat est dirigé par un tapis roulant et se déverse dans la conche
où il sera malaxé pendant plusieurs heures. C'est là que le chocolat va
acquérir son onctuosité et son arôme.
A la fin les 190 kg de
chocolat seront acheminés par un tuyau préchauffé jusqu'à la
tempéreuse de l'atelier du moulage.
Sortie de la conche, la pâte de chocolat
est prête à être mise en moules s'il s'agit de tablettes ou de bâtons
de chocolat.
Le chocolat est coulé dans des moules, qui ensuite passent sur une
tapoteuse, table vibrante qui égalise le chocolat encore liquide.
On les passera ensuite au réfrigérateur pour solidifier le chocolat.
A l'atelier de confiserie, on fabrique
l'intérieur des bonbons, bouchées crème et des bouteilles à la liqueur. la
couleuse déverse la crème-confiseur ou la liqueur dans des alvéoles
tracées au préalable dans des coffrets d'amidon.
La pâte au praliné est débitée en petits
carrés, en losanges ou en cylindres à l'aide d'une boudineuse et
d'une coupeuse.
Les articles de confiserie et de praliné
ainsi préparés passeront à l'enrobeuse , où ils seront recouverts
de chocolat. On ajoute des noisettes broyées à la pâte de
chocolat qui sert à enrober les malakoffs (praliné en forme de bâtonnets, enrobé de chocolat noir aux éclats de noisettes) ou les
rochers.
On obtiendra alors des bonbons fourrés
praliné, soit des bouchées fourrées pralinées ou des bonbons fourrés crème
ou des bouchées fourrées crème ou des bouteilles fourrées liqueur; des
malakoffs ou des rochers.
La plupart de ces articles seront ensuite
emballés à l'aide de plieuses automatiques qui les revêtiront de papiers
d'aluminium aux multiples couleurs. Puis tout sera mis dans les différentes
boîtes.