« Le Christ aime l’enfance qu’il a d’abord assumée dans son âme comme dans son corps. Le Christ aime l’enfance, maîtresse d’humilité, règle d’innocence, modèle de douceur... Il ne s’agit pas pour nous de revenir aux jeux de l’enfance, ni aux maladresses des débuts ; mais il nous faut prendre à l’enfance quelque chose qui convienne aux années de la maturité : c’est-à-dire le rapide apaisement des agitations intérieures, le prompt retour au calme, l’oubli total des offenses, la complète indifférence aux honneurs, la sociabilité, le sentiment de l’égalité naturelle... » (Saint Léon le Grand)
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